Veiller à la ventilation et à l’aération des lieux de travail est important. L’employeur a l’obligation de faire mettre en place un système qui offrira à ses employés un air non pollué.

Pourquoi ventiler et aérer les lieux de travail ?

Particules, gaz, pollution intérieure sont reconnus préjudiciables sur l’état de santé des personnes qui les respirent au quotidien. Ils peuvent irriter, intoxiquer, provoquer des allergies ou diverses maladies sur les salariés. C’est à l’employeur d’effectuer les démarches pour conserver dans le lieu de travail un air pur. Il évite ainsi l’augmentation des températures, les mauvaises odeurs, la stagnation des polluants ainsi que la condensation. Pour cela, il est nécessaire de respecter les normes en vigueur et d’utiliser les installations de ventilation et d’aération de façon adaptée. L’employeur a bien sûr la possibilité de se faire accompagner dans cette démarche obligatoire par une société spécialisée en HSE.

Quelles sont les techniques de ventilation ?

Afin de respecter les règlementations, il existe deux types de ventilation : La ventilation locale qui vise à récupérer les polluants dès leur émission dans l’atmosphère et les évacuer à l’extérieur avant que les personnes les respirent ; la ventilation générale ou par dilution dont le principe est d’apporter de l’air neuf afin de faire baisser la concentration des polluants dans l’air ambiant. Les polluants sont toujours présents mais à des doses les plus faibles possibles. La ventilation et l’aération des lieux de travail peuvent être effectuées de façon manuelle grâce à des ouvertures ou bien mécaniquement par des dispositifs spécifiques conseillés par un bureau de conseil HSE.

A noter que la Commission 3 (Equipements et lieux de travail) du Conseil d’Orientation des Conditions de travail (COCT) se lance dans une réforme profonde du chapitre AERATION/ASSAINISSEMENT du Code du travail sur la période 2019-2020. ATOUTS HSE ne manquera pas de vous tenir informés sur le sujet.

Pour en savoir plus : INRS